« S’il veut se coucher lui-même sur le papier, et non une oeuvre, et non une île de soi-même, il tranche dans sa chair et voilà… » écrivait Michaux (1899-1984) dès 1926. Son œuvre, toute de fragmentation, se déplie selon un rythme et des expériences propres (voyages, drogue…). Irréductible à un « genre », elle conjugue et déplace tous ceux de la « littérature » : récits, poèmes, poèmes en prose, fables, contes, confessions, journal, aphorismes, etc., et compte aussi, partie intégrante de certains livres, maints dessins et peintures.